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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 16:40

...je préfère préciser et ainsi éviter toute méprise...

L'expérience que je vais vous décrire vise à vous convaincre de l'importance du plaisir dans nos repas au quotidien. Je l'ai menée de mon propre chef mais sans véritablement la prévoir. Un jeudi du mois de mars j'ai pris le repas suivant :

 

1 portion de chou-fleur et de pommes de terre (cuits à la vapeur) en salade (avec une vinaigrette classique),

1 tranche de jambon blanc (soit environ 40 g.),

une portion de fromage et environ 20 g. pain.

 

Je précise qu'il s'agissait d'un repas de midi, que j'ai donc pris seule, en ne faisant rien d'autre (voir billet du 6 mars 2012). Je suis assez contente de moi car son contenu a une tête assez structurée, l'air de rien, je progresse...mais ne crie en aucun cas victoire. Côté sensations, je pense que j'étais rassasiée, sans pour autant en être certaine à 100 %. Toujours est-il que j'ai noté dans la 3ème colonne de mon cahier : "Impression de manque". Voilà, c'est tout.

 

Une quinzaine de jours plus tard, le hasard a fait que je me suis retrouvée à prendre le même repas. Et là...roulements de tambour, le suspense est à son comble...et généralement c'est à ce moment-là que l'épisode de votre feuilleton préféré se termine ! Malheureusement pour moi, je n'ai aucun publicitaire qui me pousse à vous torturer de la sorte et à vous obliger à revenir consulter ce blog (sous-entendu : et revoir un petit coup de pub) dès demain...Voici donc la chute.

 

Et pour quelles raisons bizarres, son image a marqué ma mémoire...euh non, ça c'est la chanson. Bref, en tous cas, ma mémoire a fonctionné et je me suis dit que puisque j'étais en face d'un menu que j'avais  précédemment terminé sur une sensation de manque, il fallait que j'expériemente autre chose. C'était donc l'occasion idéale de suivre des conseils de ma diététicienne et d'introduire des aliments plaisir dans mes repas. J'ai donc décidé de restreindre un peu la quantité de chou-fleur et de pommes de terre en salade et j'ai terminé par une touche de plaisir :

 

1 portion de chou-fleur et de pommes de terre (cuits à la vapeur) en salade (avec une vinaigrette classique),

1 tranche de jambon blanc (soit environ 40 g.),

1 crème dessert au chocolat (La Laitière).

 

Et que vous le vouliez ou non, le miracle a opéré ! Aucune impression de manque notée dans mon cahier ! J'entends déjà toutes les minces, qui s'affament pour le rester, persifler : "Oui, et alors ? Elle est toujours aussi grosse, non  ?! " . Oui, bien sûr. Mais ce qui est intéressant c'est ce qui a suivi ces 2 repas. Re-roulements de tambour...Dans l'après-midi qui a suivi le 1er repas, voici ce que j'ai consommé :

 

  1 rocher Suchard,

2 tranches de pain au noix,

1 poire.

 

Dans l'après-midi qui a suivi le 2ème repas, voici ce que j'ai consommé :

 

1 poire.

 

Pour la morale de l'histoire, je crois que je n'ai pas besoin de vous faire un dessin ! Et comme dirait ma prof de yoga : "Ne me croyez pas, faites-le !"

 

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11 avril 2012 3 11 /04 /avril /2012 15:04

Chose promise, chose dûe ! Ca y est, les candidats de Koh-Lanta et moi avons dorénavant un point en commun : nous savons à quoi ressemble la faim. Mais ne vous y trompez pas, je ne m'entraîne pas en vue de candidater à cette aventure que je regarde, je l'avoue  (nul n'est parfait). Non, je connais mes limites et n'ai aucunement envie de les dépasser... pour les 2 suivantes en tous cas : 1) mon gosier délicat est incapble d'avaler un oeil de quoi que ce soit, ni un truc gluant vivant (ceux qui me connaissent bien savent que j'ai investi dans un broyeur à médicaments car je ne peux pas les avaler, mais chut que cela ne sorte pas de la famille...) ; 2) il y a parfois des rats autour du camp et  ça c'est une phobie héréditaire (merci maman !). Bien sûr je ne crie pas lorsque je vois une souris parce que je suis du genre à souffrir en silence mais vraiment je suis mal à l'aise. Je crois que je suis la reine des euphémismes...

Assez parlé, voici le débrief que vous attendez tous !

J'avais choisi un jeudi car ce jour-là est assez calme : pas de yoga entre midi et deux, pas de courses le soir, pas d'activité  nécessitant que je le conduise pour mon fils. Moi et mon estomac ! Je sais, on nomme toujours l'imbécile en dernier mais là, c'est voulu.

Moi qui me bats avec mon réveil tous les matins, le premier avantage de cette Expérience, c'est de gagner quelques  (précieuses) minutes de sommeil. Cela ne me perturbe aucunement de ne pas prendre de petit-déjeuner, cela m'arrive quelques fois pendant mes vacances. RAS jusqu'à environ 12h15 où ma bouche commence à être pâteuse, un gros gargouillement une heure plus tard. Cela ne commencerait-il pas à ressembler à de la faim ? Survient ensuite, vers 14h30, de la vraie aérophagie. J'ai fait une entorse au protocole vers 15h30 pour prendre un bonbon à la menthe car "le bruit et l'odeur", au travail, ça aurait fait un peu trop. En période électorale, je n'ai pas pu m'empêcher...bon d'accord, ce n'est pas drôle. Donc, gargouillis et mauvaise haleine ont perduré jusqu'à environ18h00, heure à laquelle j'ai pris ma collation (j'avais tout de même loupé mon coup car je n'avais pas prévu la noix de coco, ce sera pour une prochaine fois). J'ai pris un repas normal vers 20h00 mais, sincèrement, je pense que j'aurais pu attendre un peu plus.

Voilà, depuis ce jour où j'ai constaté que mon niveau de faim maximum était atteint vers 18h00 en ne mangeant rien de la journée, je m'emploie à repérer le moment où je m'approche du niveau 5. Le niveau à privilégier ! C'est un peu plus facile, mais le matin, je crois que j'ai rarement faim. Il faudra que j'en parle à ma diététicienne et que l'on voit quel réajustement peut-être mis en oeuvre.

Voilà, si vous aussi, vous avez tenté cette expérience, racontez-la moi. A ceux qui n'ont pas (encore) osé, je dis simplement : "Maintenant que vous savez qu'on ne risque pas sa vie, vous pouvez le faire !"

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 15:00

Je sens que vous allez adorer ce nouvel exercice !

Devant mes difficultés à repérer mes sensations de faim et donc de les évaluer sur une échelle de 1 à 10, ma diététicienne m'a, lors de ma 2ème visite, proposé de réaliser l'expérience suivante :

 

1 - Prendre le dîner du jour J-1 de façon habituelle, en notant l'heure,

2 - Le jour J, attendre la sensation de "Grande faim" avant de manger,

3 - Prendre une collation légère lorsque cette sensation est atteinte et noter l'heure,

4 - Attendre de nouveau de ressentir la 'Grande faim",

5 - Prendre un vrai repas et noter l'heure.

 

A chaque étape d'attente de la "Grande faim", décrire votre ressenti dans la bouche, la gorge, l'oesophage et l'estomac. L'idéal, par la suite, sera de manger lorsque l'on atteint le niveau 5 de la faim. Il est donc important d'être très attentif à la progression des effets physiques constatés.

 

Voilà, il ne nous reste plus qu'à nous lancer ! Attention tout de même au choix du jour, il faut pouvoir se permettre de sauter le repas de midi, et d'éventuellement être décalé pour celui du soir. Evitez donc le jour de votre anniversaire ou celui de l'anniversaire de votre rencontre avec votre compagne (on), on ne sait jamais, vous pourriez être invité(e) au restaurant. Il faut également pouvoir se concentrer sur ses sensations, une journée plutôt calme semble donc appropriée.

 

A dans quelques jours pour la comparaison de nos crampes d'estomac.

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 09:46

"Elémentaire mon cher Watson !" écrivait-elle le 21 février dernier...Et bien, un mois jour pour jour après force est de constater que cette dernière colonne du cahier alimentaire est, pour moi, de loin la plus difficile à remplir.

Pour rappel, c'est dans cette colonne que l'on doit indiquer si on a faim avant de manger et dans quelle proportion, le moment où l'on a été rassasié, si on a eu des envies (avant, après), etc.

Bien entendu, je savais que dans ma période de prise de poids, je mangeais sans faim lorsque je perdais le contrôle et aussi lorsque je prenais le repas suivant cette perte de contrôle , mais sans pour autant m'en faire la réflexion. Mais qu'en est-il le reste du temps, le matin au petit-déjeuner et lors des repas suivants ? Je fais partie des bons petits soldats  (je le suis dans plein de domaines, peut-être est-ce pour ça que j'ai épousé un miliitaire ?) qui prennent un petit déjeuner généralement composé d'un fruit, d'un produit laitier et d'un produit céréalier. En plus, c'est le repas qui me posait le moins de problème, dans le sens où je ne dérapais jamais, où je n'avais pas besoin de lutter pour "rester dans les clous" des préconisations diététiques. Sincèrement, je suis incapable de dire si j'ai faim avant de manger et je suppose donc que ce n'est pas vraiment le cas.

Pour les repas de midi et du soir, j'ai de rares mentions "Faim avant"  et ce n'est que lorsque les repas concernés ont été pris tard : pas avant 13h00 (en ayant déjeuné au plus tard à 7h00) et aux alentours de 21h00. Mais, impossible d'indiquer le degré de faim sur une échelle de 1 à 10.

Alors, bien sûr, je m'interroge. Suis-je un cas unique ou bien est-ce une caractéristique de nos sociétés de consommation ? Nous vivons dans un pays riche, en période de paix et nous avons accès à une profusion d'aliments. Globalement, on peut dire que  nous ne connaissons pas la faim et individuellement, j'ai eu la chance de ne jamais y être confrontée. Je  pense (ou j'espère) ne pas être un cas, mais peut-être est-ce mon côté petit soldat qui est plus développé que chez les autres et qui a fait que je ne me suis pas posé la question. Prendre 3 repas équilibrés, confectionnés à base d'aliments de qualité, à heure fixe étaient mes principales préoccupations et il faut dire que c'est déjà bien et il faut dire aussi que cela suffit largement lorsqu'on ne connait pas d'incident dans sa courbe de poids. Les choses deviennent un peu plus compliquées quand on veut maigrir sans faire de régime. Il va donc falloir que ma diététicienne m'aide à repérer ma faim.

Quant au rasssasiement, je ne dirai qu'une chose : Qu’es aquò ? C'est simple, c'est l'Etat de satisfaction d'une personne repue. Soit, mais il m'est impossible (encore !) de repérer le moment où j'atteinds cet Etat. Je suis capable de manger beaucoup, je suis également capable de manger raisonnablement mais je ne suis pas capable d'écouter les signaux que doit forcément (à première vue, je suis constituée comme tout le monde) m'envoyer mon corps pour me dire que j'ai suffisamment mangé. Mais, j'y pense, ma naissance a été difficile et ma tatie Jousie m'a souvent dit que le fait d'être "restée coincée un bon moment au passage" avait certainement eu des conséquences...c'est peut-être la raison !!??? Trêve de plaisanteries, là encore, je vais avoir besoin de l'aide de Sandrine. Vivement ma prochaine visite !

Heureusement, dans cette fameuse colonne, il reste aussi les trucs faciles à identifier : les envies et les humeurs du moment. Souvent négatives lorsqu'on mange plus ou de manière compulsive enfin, pour ce qui me concerne. Mais peut-être certains d'entre vous connaissent l'effet inverse ? Je peux concevoir que les contrariétés, l'ennui, etc. coupent l'appétit. Par contre, je ne connais personne qui mange en plus grande quantité en apprenant de bonnes nouvelles ou simplement lorsqu'il est particulièrement de bonne humeur. Si vous êtes dans ce cas, n'hésitez pas à témoigner, ça m'intéresse !

Je vous souhaite une bonne continuation et vous donne rendez-vous très vite pour vous raconter ma 2ème visite chez la diététicienne. Avec à la clé, un 2ème exercice qui, sans aucun doute, vous plaira plus que celui du cahier (à poursuivre quand même). Si vous n'avez pas l'eau à la bouche avec ça !

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14 mars 2012 3 14 /03 /mars /2012 17:04

Tout d'abord, pardon à mes fidèles lecteurs qui ont, grâce à un sens de l'observation bien développé, remarqué que je rédige habituellement mes articles le vendredi et qui n'ont rien eu à se mettre sous la dent pendant ce week-end.

Comme promis, parlons de cette 2ème colonne du cahier alimentaire. Le préalable indispensable est de renseigner ces informations de façon honnête.  Par contre, je m'oblige à le faire assez rapidement après mes prises alimentaires car il n'est pas toujours facile de me souvenir dans le détail de ce que j'ai mangé. Peut-être que certains d'entre vous n'apprécient pas l'exercice du cahier alimentaire, certainement même. A ceux-là, j'ai envie de poser une question simple : pourquoi ? Je sais que tout le monde ne me ressemble pas et n'est donc pas spécialisé dans les listes en tous genres (un 2ème hobby en plus du rangement de placards !) et que lister le contenu de son assiette peut paraître un peu contraignant. Mais, est-ce l'unique raison ? N'y aurait-il pas un peu de gêne à écrire noir sur blanc que vous avez dévoré un paquet de biscuits Delacre, ou bien un camembert entier ou je ne sais quoi d'autre ? Je vous l'assure, il n'y a aucune honte à avoir. Ce cahier a pour but de prendre conscience d'une réalité et d'y faire face. Bien sûr, lorsqu'on engloutit des aliments, on sait qu'on l'a fait mais la plupart du temps, on enfouit (enfin, on essaie) cette réalité. C'était mon cas et une manière de refouler cette réalité c'était de prendre le  repas suivant de façon normale. Comment rectifier quelque chose dont on refuse de prendre conscience ? Il ne s'agit en aucun cas de jugement, personne ne va vous donner une mauvaise note  si vous avez mangé ceci ou cela...même pas votre diététicienne. Il s'agit de faire un constat, un simple constat. Et ce qui sera bien entendu intéressant, c'est de faire le lien entre le contenu de cette 2ème colonne et celui de la 1ère mais surtout celui de la 3ème, qui concerne les sensations (physiques, psychiques, etc.).

Allez, vous pouvez le faire ! Et je trouve que c'est assez important d'y parvenir car comment assumer ses comportements vis-à-vis des autres, si on ne le fait pas seul face à soi-même (enfin face à son cahier) ? Il m'est maintenant possible de dire que je mange peu ou très peu ou pas le soir parce que j'ai trop mangé en arrivant du travail et que j'ai donc moins faim ou pas faim du tout. Bien sûr que c'est un nouveau progrès ! Et même si ce n'est pas cela qui va me faire perdre du poids, cela me permet de ne pas continuer à en prendre. Parce que cela reste possible de grossir encore. Si, si !

Une fois que vous parvenez à retranscrire de façon fidèle votre consommation d'aliments, il vous est également plus facile de vérifier si votre compte de portions y est bien (cf. Diététicienne : la rencontre) et si vous intégrez bien des aliments plaisir dans vos repas. C'est important ! Si ça ne colle pas, essayez de rectifier. Peut-être en composant la liste (oui, je sais : il faut vraiment que je consulte...) de vos repas pour une semaine ? Cela permet de n'acheter que les aliments dont on a besoin (évite le gaspillage, gain de temps en faisant ses courses, etc.) et puis lorsqu'on rentre après un journée de travail on n'a pas forcément envie de se creuser la tête pour répondre à la sempiternelle question : "Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?". On ne se creuse la tête qu'une fois dans la semaine à un moment de son choix :  par exemple, le week-end où on a peut-être un peu plus de temps pour compulser des livres de recettes nouvelles, etc. et planifier ses repas.

A très bientôt pour faire le point sur nos sensations.

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 22:51

Quelques mises au point...

...me semblent nécessaires. Tout d'abord, comme l'indique le nom du blog, il ne s'agit en aucun cas de faire un régime amaigrissant. Ne vous attendez donc pas à ce que l'on nous dicte ce que nous devons manger, ni en quelle quantité, ni...La seule indication de ce type était le rappel de la composition idéale d'un repas (cf. Diététicienne : la rencontre).

Deuxièmement, la patience va être de mise. Je sais, cela va à l'encontre de nos modes de vie actuels où tout le monde veut tout de suite. Est-ce que cela est plus particulièrement caractéristique de la jeunesse ? Peut-être ? Mais il n'est pas certains que leurs aînés fassent preuve de beaucoup plus de sagesse en la matière. Quoi qu'il en soit, si vous voulez perdre vos kilos en trop en 15 jours, passez votre chemin, suivez un des régimes miracles que l'on nous vend à longueur de temps et revenez sur ce blog lorsque vous aurez repris tout le poids perdu (voire plus).

Les conditions du repas

Revenons maitenant sur les éléments que nous devons noter dans notre cahier et plus particulièrement sur les conditions de nos repas. Si je posais la question suivante à un échantillon de personnes souhaitant perdre du poids : "Qu'est-ce qui est le plus important : comment l'on mange ou bien ce qu'on mange ?", je suis quasiment certaine que la majorité répondrait ce que l'on mange. Mais, je vous le rappelle, le programme que nous suivons ne peut réussir que si nous apprenons à être à l'écoute de nos sensations (faim, satiété, etc.). Oui, mais comment y parvenir en mangeant dans de mauvaises conditions (manque de confort, bruit, manque de convivialité, multiples activités, etc.) ? Etes-vous capable d'écouter quelqu'un en regardant la télé ou en lisant ou lorsque vous êtes absorbé(e) par vos problèmes ? Non, bien sûr : vous pouvez entendre mais certainement pas écouter. Alors pourquoi en serait-il autrement pour l'étude de vos sensations ? Et même si je n'ai pas de certitude quant à la réponse sur la question posée (j'aurais tendance à dire kif kif), je suis certaine qu'il est  primordial de manger dans de bonnes conditions. Pour ce qui me concerne, je pense que la plupart de mes repas sont pris de façon correcte : nous mangeons en famille, à la cuisine en ne faisant que ça, en y consacrant un minimum de temps, les discussions difficiles sont programmées à un autre moment, etc. La seule chose à propos de laquelle nous devons rester vigilants, c'est le téléphone. Nous essayons de nous tenir à la règle : on ne répond pas. Mais, vous l'avez noté, j'ai écrit "la plupart"...Restent les 4 repas que je prends seule à midi...Oui, si vous avez lu attentivement l'histoire de ma prise de poids, vous n'êtes pas surpris d'apprendre que je ne déjeune pas (plus) à la cantine avec mes copains et mes copines du travail...Avant de débuter cette expérience, je mangeais systématiquement n'importe quoi en lisant généralement mon courrier ou les fameuses publicités évoquées dans mon billet précédent. Je peux dire aujourd'hui que je ne me consacre à lire mon courrier qu'après avoir terminé mon repas. Et même s'il n'est pas encore parfait, il ressemble quand même plus à quelque chose qu'auparavant. C'est une première victoire et même si je n'obtiens pas les résultats escomptés  à l'issue de ce programme, certaines évolutions resteront acquises. Celle-ci en est une. A vous ! Mangez-vous suffisamment lentement ? Si non, posez vos couverts régulièrement. Etes-vous en colère, soucieux ? Si oui, essayez de vous détendre (respirations profondes), évoquez l'objet de votre mal-être un peu plus tard. Etes-vous absorbés par vos écrans de TV ou autre ? Si oui, enregistrez votre émission préférée ou regardez-la en replay. Bref, en un mot, êtes-vous conscient de ce que vous êtes entrain de manger, dégustez-vous ce que vous avalez ? Si la réponse est non, pensez à la personne qui a confectionné votre repas et rectifiez le tir car elle mérite que vous accordiez de l'attention à ce qu'elle vous a préparé. Vous verrez, corriger tout cela contribuera à votre bonheur.

 Le prochain billet sera consacré à la 2ème colonne du tableau : La composition du repas autrement dit, le truc qui fâche. En attendant, n'hésitez pas à me faire part de votre expérience. Bonne continuation !

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 15:49

Nous voilà enfin dans le vif du sujet ! Et autant vous le dire tout de suite : Sandrine est la bonne personne pour moi, qui ne veux pas faire de régime. Le premier rendez-vous est bien entendu consacré à faire connaissance. Il faut qu'elle sache quelles sont mes habitudes alimentaires, les raisons de ma prise de poids, etc. Mais, contrairement à toute attente : pas de pesée. A vrai dire,  je ne lui ai même pas demandé pourquoi elle ne faisait pas monter ses patients sur le pèse-personne. Mais soyons honnête, qui ne connait pas son poids lorsqu'il consulte  un professionnel ? Pas moi.

Le principe du programme qui m'est proposé est le suivant : manger lorsqu'on a faim et s'arrêter lorsqu'on est rassasié. Elémentaire mon cher Watson ! Et oui, le corps ne serait capable de brûler les calories que lorsque nous avons faim et tout ce que l'on consommerait en étant au-delà de cette faim nous ferait grossir, même s'il s'agit d'une feuille de salade...Autres principes  qui seront abordés : le plaisir de manger (tous, absolument tous les aliments) qu'il faut retrouver, la frustration qu'il faut balayer, de même que la culpabilité et la restriction cognitive (terme un peu barbare que nous aurons l'occasion de développer plus tard). En un mot, il faut écouter son corps ! Pour moi, l'écoute du corps est le grand chantier du moment : entre mon dos et  maintenant mon ventre, ça va être un job à plein temps ! Elémentaire peut-être, mais pas si simple que ça, croyez-moi.

Je repars de cette première consultation satisfaite et avec quelques exercices. Vous ne croyiez pas que nous allions nous en sortir comme ça ! Je dis nous, car j'espère bien que vous serez quelques uns à débuter avec moi...Alors, nous devons nous munir d'un cahier et d'un carnet. Enfin, chacun peut s'organiser comme il l'entend. Moi, ce sera donc le cahier et le carnet.

 

 

Dans le cahier, on notera chaque prise alimentaire de la journée :

Les conditions du repas (où, à quelle heure, avec qui, en faisant quoi) La composition du repas (quoi, en quelle quantité) Les commentaires (les sensations de faim avant de commencer, le plaisir, les sensations de rassasiement et tout ce que vous remarquez)

  Un simple rappel concernant la composition des repas. Idéalement : 1 portion de légumes, 1 portion de féculents, 1 portion de viande ou poisson, 1 portion de produit laitier, 1 portion de fruit. Oui, oui, tout ça !

 

Dans le carnet, on listera en quatre rubriques différentes :

- les aliments qui nous procurent du plaisir et qui sont nécessaires dans notre alimentation,

- les aliments qui ne nous procurent pas de plaisir et qui sont nécessaires dans notre alimentation,

- les aliments qui nous procurent du plaisir et qui ne sont  pas nécessaires dans notre alimentation,

- les aliments qui ne nous procurent pas de plaisir et qui ne sont pas nécessaires dans notre alimentation.

Cette liste nous sera utile pour la composition de nos repas.

 

Voilà, je crois que je n'ai rien oublié. Il n'y a plus quà ! On se fait un point dans quelques jours.

 

 

 

 

 

 

 

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  • Cette photo est rigolote car nous sommes entrain de manger une glace maison à la framboise que nous aimons beaucoup toutes les deux...et nos grimaces illustrent parfaitement le plaisir que nous éprouvons à la déguster...!
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