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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 09:46

"Elémentaire mon cher Watson !" écrivait-elle le 21 février dernier...Et bien, un mois jour pour jour après force est de constater que cette dernière colonne du cahier alimentaire est, pour moi, de loin la plus difficile à remplir.

Pour rappel, c'est dans cette colonne que l'on doit indiquer si on a faim avant de manger et dans quelle proportion, le moment où l'on a été rassasié, si on a eu des envies (avant, après), etc.

Bien entendu, je savais que dans ma période de prise de poids, je mangeais sans faim lorsque je perdais le contrôle et aussi lorsque je prenais le repas suivant cette perte de contrôle , mais sans pour autant m'en faire la réflexion. Mais qu'en est-il le reste du temps, le matin au petit-déjeuner et lors des repas suivants ? Je fais partie des bons petits soldats  (je le suis dans plein de domaines, peut-être est-ce pour ça que j'ai épousé un miliitaire ?) qui prennent un petit déjeuner généralement composé d'un fruit, d'un produit laitier et d'un produit céréalier. En plus, c'est le repas qui me posait le moins de problème, dans le sens où je ne dérapais jamais, où je n'avais pas besoin de lutter pour "rester dans les clous" des préconisations diététiques. Sincèrement, je suis incapable de dire si j'ai faim avant de manger et je suppose donc que ce n'est pas vraiment le cas.

Pour les repas de midi et du soir, j'ai de rares mentions "Faim avant"  et ce n'est que lorsque les repas concernés ont été pris tard : pas avant 13h00 (en ayant déjeuné au plus tard à 7h00) et aux alentours de 21h00. Mais, impossible d'indiquer le degré de faim sur une échelle de 1 à 10.

Alors, bien sûr, je m'interroge. Suis-je un cas unique ou bien est-ce une caractéristique de nos sociétés de consommation ? Nous vivons dans un pays riche, en période de paix et nous avons accès à une profusion d'aliments. Globalement, on peut dire que  nous ne connaissons pas la faim et individuellement, j'ai eu la chance de ne jamais y être confrontée. Je  pense (ou j'espère) ne pas être un cas, mais peut-être est-ce mon côté petit soldat qui est plus développé que chez les autres et qui a fait que je ne me suis pas posé la question. Prendre 3 repas équilibrés, confectionnés à base d'aliments de qualité, à heure fixe étaient mes principales préoccupations et il faut dire que c'est déjà bien et il faut dire aussi que cela suffit largement lorsqu'on ne connait pas d'incident dans sa courbe de poids. Les choses deviennent un peu plus compliquées quand on veut maigrir sans faire de régime. Il va donc falloir que ma diététicienne m'aide à repérer ma faim.

Quant au rasssasiement, je ne dirai qu'une chose : Qu’es aquò ? C'est simple, c'est l'Etat de satisfaction d'une personne repue. Soit, mais il m'est impossible (encore !) de repérer le moment où j'atteinds cet Etat. Je suis capable de manger beaucoup, je suis également capable de manger raisonnablement mais je ne suis pas capable d'écouter les signaux que doit forcément (à première vue, je suis constituée comme tout le monde) m'envoyer mon corps pour me dire que j'ai suffisamment mangé. Mais, j'y pense, ma naissance a été difficile et ma tatie Jousie m'a souvent dit que le fait d'être "restée coincée un bon moment au passage" avait certainement eu des conséquences...c'est peut-être la raison !!??? Trêve de plaisanteries, là encore, je vais avoir besoin de l'aide de Sandrine. Vivement ma prochaine visite !

Heureusement, dans cette fameuse colonne, il reste aussi les trucs faciles à identifier : les envies et les humeurs du moment. Souvent négatives lorsqu'on mange plus ou de manière compulsive enfin, pour ce qui me concerne. Mais peut-être certains d'entre vous connaissent l'effet inverse ? Je peux concevoir que les contrariétés, l'ennui, etc. coupent l'appétit. Par contre, je ne connais personne qui mange en plus grande quantité en apprenant de bonnes nouvelles ou simplement lorsqu'il est particulièrement de bonne humeur. Si vous êtes dans ce cas, n'hésitez pas à témoigner, ça m'intéresse !

Je vous souhaite une bonne continuation et vous donne rendez-vous très vite pour vous raconter ma 2ème visite chez la diététicienne. Avec à la clé, un 2ème exercice qui, sans aucun doute, vous plaira plus que celui du cahier (à poursuivre quand même). Si vous n'avez pas l'eau à la bouche avec ça !

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commentaires

E
Comme calamity jane( etannant non? Lol) j arrive a cerner ma faim et j irai meme jusqu a pouvoir la noter ms le pb se pose pour la satiete.<br /> Les tiraillements interieurs et le contexte font que je n ai pas forcement envie de me retrouver seule avc moi meme a table (cf commentaire surl article parlant de comment mamger) du coup les<br /> paroles de ma fille, la tele ou l ordi me distraient et brouillent les "eventuels" signaux du duo corps/cerveau qui chez moi n est pas synchro poyr bien des choses;-)<br /> Mais plus globalement la demarche d apprendre a s ecouter a se connaitre et a se faire plaisir sans culpabiliser " par ce que oui nous avons droit au plaisir!"( le poing le ge svp lol) est positive<br /> et benefique pr notre vie notre sante et nos proches;-)
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<br /> <br /> C'est bizarre que le duo corps/cerveau ne soit pas synchro chez toi, tu as une naissance plutôt simple toi pourtant !!!! La satiété, c'est compliqué pour plein de gens apparemment. Rassurant, non<br /> ?<br /> <br /> <br /> <br />
C
Coucou !<br /> Mon commentaire portera simplement sur le partage de ma propre expérience en matière de faim et de satiété.<br /> Pour ma part, quand je suis dans un rythme normal de repas, sans grignotage, je sens la faim arriver avant les heures de repas. Par exemple, si je suis au travail, les sensations de faim<br /> m’indiquent que l'heure du repas approche, sans avoir besoin de regarder ma montre. Et en fin de journée, en particulier lorsque je n'ai pas pris de goûter (oh pardon : collation pour les adultes<br /> !), je ressens la faim dès 18h45...Mais cela ne fonctionne bien que si je n'ai pas grignoté l'après-midi ou pris des viennoiseries gentiment offertes au bureau dans la matinée etc...Parce que dans<br /> ce cas, comme toi, je mange comme un petit soldat, aux heures de repas et sans ressentir de faim.<br /> Quant à la satiété, je dirai que c'est un petit plus complexe. En fait, quand je vais bien, j'arrive à détecter le moment où je n'ai plus besoin de manger. Et dans ces cas, je peux arrêter mon<br /> repas sans fromage,fruit ou dessert. Mais dès que je suis contrariée, ou tracassée par un sujet perso ou boulot, alors là, plus de sensation et je mange, je mange...de façon très conditionnée en<br /> allant jusqu'au bout du repas et même plus parfois.<br /> Cela nous renvoie à un des premiers articles où tu expliquais qu'il était nécessaire d’accorder de l'attention à son repas, au cadre dans lequel on le prenait et qu'en particulier, il était<br /> déconseillé de regarder la télé ou autre écran pendant son repas. Et bien moi, ce qui pourrait me distraire provient moins de sollicitations extérieures que de "tiraillements internes".<br /> Bref, la conclusion pour moi, c'est que notre cerveau ne peut pas à la fois être concentré sur notre repas et notre niveau de satiété et AUTRE CHOSE.<br /> Être à l'écoute est nécessaire donc et demande de la prévention, de la préparation mais ne suffit pas toujours...Comme l'humain est complexe.....Mais voilà un autre sujet.<br /> Bisous, bisous et bonne chance pour la suite !
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Z
<br /> <br /> Heureusement que peu d'hommes fréquentent ce blog : ta conclusion est catastrophique pour nous les femmes. Contrairement à ces messieurs, nous sommes supposées être multitâches, autrement dit,<br /> capables d'utiliser les deux hémisphères de notre cerveau en même temps...Tu balaies ces différences en lettres majuscules, en plus. Mais, comme tu le soulignes, tout cela reste très<br /> complexe...et ta constatation ne suffit pas à remettre en cause cette supériorité. Qu'on se le dise !<br /> <br /> <br /> <br />
A
Je suis comme toi; Le matin je me lève et je déjeune. Et je ne me demande pas si j'ai faim. C'est comme ça, le rituel du p'tit dèj. Je ne sais pas non plus si j'ai faim lors des repas. Il est midi<br /> "A table !" et le soir idem. En fait, je mange sans me poser de question.Rien ne m'énerve plus que de voir mon corps tout rebondi mais rien ne m'empêche de craquer sur la tartine de chocolat que<br /> mon fils a laissé sur la table (à 10h du mat). Et là, je suis sure que je ne la mange pas par ce que j'ai faim ! Alors non, tu n'es pas seule à ne pas savoir où commence et s'arrête la faim.<br /> Je te souhaite tout plein de courage. Biz
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Z
<br /> <br /> Et bien, tout comme moi, tu as une bonne marge de progression ! Mon prochain billet devrait t'aider. En tous cas, ne culpabilise pas si tu craques. D'ailleurs, on ne devrait pas donner cette<br /> démonination au fait de manger une tartine de chocolat car cela implique qu'on essaie de se contrôler, de résister à la tentation, etc. et on n'est plus dans cette démarche-là. Lorsque cela<br /> t'arrive, essaie de prendre vraiment du plaisir. Par contre, ce qu'il faut faire, c'est essayer de bien écouter son corps : la faim devrait intervenir un peu plus tard que d'habitude, donc on<br /> repousse l'heure du repas suivant. Si ce n'est  pas possible, on devrait être rassasié plus rapidement et donc manger un petit peu moins. On peut alors, par exemple, se  passer du<br /> fromage et du fruit. Et tes écrans ? Es-tu parvenue à les laisser éteints pendant tes repas ? Allez courage !<br /> <br /> <br /> <br />

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  • Cette photo est rigolote car nous sommes entrain de manger une glace maison à la framboise que nous aimons beaucoup toutes les deux...et nos grimaces illustrent parfaitement le plaisir que nous éprouvons à la déguster...!
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