"Elémentaire mon cher Watson !" écrivait-elle le 21 février dernier...Et bien, un mois jour pour jour après force est de constater que cette dernière colonne du cahier alimentaire est, pour moi, de loin la plus difficile à remplir.
Pour rappel, c'est dans cette colonne que l'on doit indiquer si on a faim avant de manger et dans quelle proportion, le moment où l'on a été rassasié, si on a eu des envies (avant, après), etc.
Bien entendu, je savais que dans ma période de prise de poids, je mangeais sans faim lorsque je perdais le contrôle et aussi lorsque je prenais le repas suivant cette perte de contrôle , mais sans pour autant m'en faire la réflexion. Mais qu'en est-il le reste du temps, le matin au petit-déjeuner et lors des repas suivants ? Je fais partie des bons petits soldats (je le suis dans plein de domaines, peut-être est-ce pour ça que j'ai épousé un miliitaire ?) qui prennent un petit déjeuner généralement composé d'un fruit, d'un produit laitier et d'un produit céréalier. En plus, c'est le repas qui me posait le moins de problème, dans le sens où je ne dérapais jamais, où je n'avais pas besoin de lutter pour "rester dans les clous" des préconisations diététiques. Sincèrement, je suis incapable de dire si j'ai faim avant de manger et je suppose donc que ce n'est pas vraiment le cas.
Pour les repas de midi et du soir, j'ai de rares mentions "Faim avant" et ce n'est que lorsque les repas concernés ont été pris tard : pas avant 13h00 (en ayant déjeuné au plus tard à 7h00) et aux alentours de 21h00. Mais, impossible d'indiquer le degré de faim sur une échelle de 1 à 10.
Alors, bien sûr, je m'interroge. Suis-je un cas unique ou bien est-ce une caractéristique de nos sociétés de consommation ? Nous vivons dans un pays riche, en période de paix et nous avons accès à une profusion d'aliments. Globalement, on peut dire que nous ne connaissons pas la faim et individuellement, j'ai eu la chance de ne jamais y être confrontée. Je pense (ou j'espère) ne pas être un cas, mais peut-être est-ce mon côté petit soldat qui est plus développé que chez les autres et qui a fait que je ne me suis pas posé la question. Prendre 3 repas équilibrés, confectionnés à base d'aliments de qualité, à heure fixe étaient mes principales préoccupations et il faut dire que c'est déjà bien et il faut dire aussi que cela suffit largement lorsqu'on ne connait pas d'incident dans sa courbe de poids. Les choses deviennent un peu plus compliquées quand on veut maigrir sans faire de régime. Il va donc falloir que ma diététicienne m'aide à repérer ma faim.
Quant au rasssasiement, je ne dirai qu'une chose : Qu’es aquò ? C'est simple, c'est l'Etat de satisfaction d'une personne repue. Soit, mais il m'est impossible (encore !) de repérer le moment où j'atteinds cet Etat. Je suis capable de manger beaucoup, je suis également capable de manger raisonnablement mais je ne suis pas capable d'écouter les signaux que doit forcément (à première vue, je suis constituée comme tout le monde) m'envoyer mon corps pour me dire que j'ai suffisamment mangé. Mais, j'y pense, ma naissance a été difficile et ma tatie Jousie m'a souvent dit que le fait d'être "restée coincée un bon moment au passage" avait certainement eu des conséquences...c'est peut-être la raison !!??? Trêve de plaisanteries, là encore, je vais avoir besoin de l'aide de Sandrine. Vivement ma prochaine visite !
Heureusement, dans cette fameuse colonne, il reste aussi les trucs faciles à identifier : les envies et les humeurs du moment. Souvent négatives lorsqu'on mange plus ou de manière compulsive enfin, pour ce qui me concerne. Mais peut-être certains d'entre vous connaissent l'effet inverse ? Je peux concevoir que les contrariétés, l'ennui, etc. coupent l'appétit. Par contre, je ne connais personne qui mange en plus grande quantité en apprenant de bonnes nouvelles ou simplement lorsqu'il est particulièrement de bonne humeur. Si vous êtes dans ce cas, n'hésitez pas à témoigner, ça m'intéresse !
Je vous souhaite une bonne continuation et vous donne rendez-vous très vite pour vous raconter ma 2ème visite chez la diététicienne. Avec à la clé, un 2ème
exercice qui, sans aucun doute, vous plaira plus que celui du cahier (à poursuivre quand même). Si vous n'avez pas l'eau à la bouche avec ça !