ou la difficulté de se débarasser de ses habitudes...
Avant de développer ce sujet, je voudrais dire que je suis désolée de vous avoir abandonnés depuis un bon moment. Nous sommes en plein travaux et mine de rien, ça occupe...Pendant cette même
période, je ne me suis pas trop concentrée sur mon programme...il faut que je m'y remette. J'ai, à cette occasion, pu constater que dans cette méthode l'absence de restrictions ne signifait
pas absence d'efforts. Comme vous l'avez compris, il ne s'agit pas d'effort au sens de combat mais au sens d'attention, de concentration sur soi-même.
Vous qui avez lu attentivement le contenu de ce blog, vous connaissez des tas de choses sur moi dorénavant et vous vous souvenez sans doute de mon côté "petit soldat" qui applique les
recommandations en matière de diététique. Parmi celles-ci :
- Il faut manger trois repas par jour (sous-entendu : petit-déjeuner, déjeuner, dîner),
- Il ne faut pas sauter de repas (certes, c'est un peu la même chose),
- Il faut prendre un petit-déjeuner copieux le matin,
- Il ne faut pas partir le matin sans prendre de petit-déjeuner.
Peut-être pourriez en ajouter mais ça fait déjà beaucoup...
Vous vous souvenez également que j'ai du mal à définir si j'ai faim ou non le matin et que je souhaite que Sandrine m'aide à rectifier cela. Nous en avons donc discuté lors d'une de mes
visites.
Nous avons donc essayé d'identifier les raisons qui font que malgré le fait de ne pas être certaine d'avoir faim, je continue de prendre ce repas et de le faire de façon complète (fruit, produit
laitier, produit céréalier).
Nous en avons retenu 2 :
- Les règles alimentaires (j'y avais pensé toute seule, voir ci-dessus),
- L'anticipation de la faim.
Cette 2ème raison constitue une piste intéressante. Il est tout de même étonnant de constater que même après avoir procédé à l'expérience de la faim et avoir pu vérifier que l'on pouvait
très facilement survivre sans prendre ni le petit-déjeuner ni le repas de midi, je puisse garder cette peur d'avoir faim au point de l'anticiper.
En matière d'éducation, ou de rééducation, la patiente est de mise, n'est-ce pas ? Il s'agit bien de réapprendre à manger, donc...
Identifier, c'est bien...mais corriger, c'est le but à atteindre...comment faire ?
Voilà l'exercice qui m'est proposé pour ne plus avoir peur de la faim :
1 - Supprimer le petit-déjeuner quatre jours d'affilée,
2 - Prévoir une collation de mon choix à consommer dans la matinée,
3 - Ne consommer cette collation qu'en cas de faim (je suis maintenant capable d'en reconnaître les signaux),
4 - Adapter le contenu de la collation en fonction de l'heure à laquelle je la prends afin d'avoir faim au moment du repas de midi et de ne pas trop décaler les heures des repas.
Voilà, comme pour tous les exercices, il n'y a plus qu'à expérimenter et à analyser les résultats (à l'issue de ce programme, je serai devenue un peu chercheur !).